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La Contre Attaque

Après le débarquement de Normandie du 6 juin 1944, la bataille s'enlise pendant deux mois. Les Anglo-canadiens piétinent à l'Est devant Caen et les Américains à l'ouest (ce que les historiens appelleront la « bataille des Haies » en référence au bocage normand où elle se déroule, un terrain très favorable à la défense allemande avec ses nombreuses haies). Les 25 et 26 juillet, le commandement allié lance l'opération Cobra où après un bombardement aérien massif d'une courte section du front à l'ouest, les troupes américaines réussissent une percée. Le 31 juillet 1944, après six jours de combats et d'avancée, la 3e armée américaine du général Patton obtient une importante victoire avec la percée d’Avranches, ouvrant le front allemand au sud-ouest. Ce succès inattendu lui permet d’exploiter immédiatement et puissamment l'ouverture du flanc gauche allemand vers la Bretagne d’une part et, au-delà, vers l’Est en direction d’Orléans et de Paris, d’autre part

Marqué par l’attentat du 20 juillet 1944 qui l’a épargné par miracle, Hitler, contre l'avis de ses généraux qui lui recommandent le repli, décide seul d'imposer une contre-attaque. Il n’a plus aucune confiance dans le haut commandement de la Wehrmacht. Son objectif est de couper, par une poussée vers l'ouest et la côte, l’intégralité des lignes de communication de l’armée de Patton.

La percée d'Avranches a permis de percer l’extrême flanc gauche allemand. Les troupes américaines, par divisions entières, se ruent alors hors de Normandie par un couloir étroit d’une dizaine de kilomètres entre la côte et le front. En seulement 24 heures, Patton fait traverser Avranches à deux divisions blindées et deux divisions d'infanterie. En six jours, ce sont douze divisions qui s'échappent de Normandie.

Totalement inconscient de l’état réel des unités allemandes (usées par deux mois de combats intensifs et continuels et sans appui aérien), poursuivant ses idées fixes, Hitler ordonne une action énergique au commandant du groupe d’armées B, le Feldmarschal von Kluge, le remplaçant de Rommel. L'occasion est trop belle, pense-t-on à Berlin.